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Cet Atelier se veut un lieu d’expérimentation.
Le corps est à la mode!
Lieu privilégié des investissements narcissiques exacerbés par les magazines, il est « vendu » comme l’enjeu du bien-être. Après le « tout est langage » des années Lacaniennes, voici le « tout est corps » des années néo libérales.
Il y aurait une « vérité » du corps, comme de l’émotion, d’ailleurs, à opposer au mensonge du langage. Voici un leurre post cartésien qui n’est pas sans enjeu puisqu’il justifie les pratiques les plus « sauvages »
Cette méconnaissance est purement marketing. En effet, le corps avec lequel je travaille, que je ressens, dont je peux parler est un corps psychisé, articulé à, soumis aussi à la loi du langage: sinon je ne pourrais rien en dire. Il y a, donc, une intrication essentielle du corps et du psychisme.
Il ne s’agit bien sûr, quand je parle comme cela du corps, de bien autre chose que du corps biologique mais d’un corps investi », de ce que Merleau Ponty appelle la chair. D’ailleurs, pour être clair, la biologie ne parle pas de la vie mais de la mécanique de la vie ce qui est une autre affaire
Alors, comment peut-on essayer de le penser afin de fonder une pratique à la hauteur de la souffrance de nos patients?
La dichotomie corps/esprit apparait avec Descartes tout au moins si l’on en fait une lecture rapide. En cela Freud est son parfait descendant : en théorisant un concept d’appareil psychique abstrait, désincarné, il entérine cette dichotomie mais comme il est intelligent et scrupuleux, il est obligé d’introduire la notion de pulsion afin de raccorder ce qui relève du corps et ce qui relève du « psychique » (on retrouve là la fonction de la glande pinéale introduite par Descartes).
L’un comme l’autre sont rattrapés par le paradoxe: pas d’esprit sans corps mais aussi pas de corps sans esprit qui le pense (autrement dit, le corps est toujours a-présentation ou re-présentation dans l’esprit)…
Les pièges du langage gardent la marque du dualisme: psycho-somatique, médiation corporelle et nous voici dans un partage corps/esprit alors que les disciplines gestuelles japonaises nous invitent (Selon Basile Doganis dans son ouvrage de synthèse: « Pensées du corps ») à penser polyphonie, machines abstraites, agencement…
Dès lors la question se déplace : comment peut-on penser le corps, penser une pratique corporelle et émotionnelle, dans toutes ses dimensions irrémédiablement intriquées, et, donc, aussi psychiques.
Objectif :
L’objectif de ce séminaire est d’expérimenter les difficultés et résistances à ressentir les situations dans leur dimension corporelle et dans leur résonnance émotionnelle et psychique afin de pouvoir les dépasser et d’enrichir sa relation au monde et aux patients
Comment ?
Par alternance de temps de mise en situation, d’expériences de mobilisation corporelle (à partir des arts martiaux, du buto entre autres) et d’ élaboration individuelle et collective. Car il n’y a pas d’autres manières d’apprendre que de faire. Tous les apports conceptuels se feront à partir de l’expérience.
Chaque expérience proposée se déroule sous le regard de deux observateurs du groupe (chacun sera tour à tour observateur) et des animateurs.
Chaque séquence fait l’objet d’une élaboration collective et d’une mise en perspective par l’animateur.
Lucien Lemaire
Renseignements sur le site du forum:
SUPPORT TÉLÉCHARGEABLE DES FONDEMENTS THÉORIQUES DE L ATELIER « LE CHANGEMENT INCARNE »