Le corps poétique

Comme Leroy Gourhan, puis Marcel Jousse l’ont bien mis en évidence, le rapport de l’homme au monde est fondamentalement corporel et rythmique: la marche, les saisons, diastole/systole, les rythmes digestif, le jour/la nuits…

L’impréparation génétique du petit homme impose un travail d’apprentissage qui se fonde sur l’accordage avec son monde…C’est à dire l’incorporation de ces rythmes qui déploient l’humanité de l’homme dans des directions de sens: verticalité , horizontalité, temporalité et leurs déploiements existentiels ..La parole elle même s’étayant sur des processus physiologiques rythmiques.

Se rendre disponible à la rencontre,, c’est retrouver le corps poétique, innocent qui va pouvoir s’intoner au monde de l’autre.

L’écoute globale ou profonde, ce n’est que cela (mais quel chantier!) : retrouver son corps poétique pour pouvoir s’accorder (au sens musical) à celui d’autrui dans l’éphémère d’un monde commun

C’est ce travail de déconstruction pour retrouver l’innocence de la spontanéité initiale et renouer avec ses rythmes profonds que nous proposons dans notre séminaire des 24 et 25 septembre prochain; apprendre ce qui ne s’apprends pas

Ce séminaire fera travailler au delà des clichés « l’agilité », qui, dans son fondement, n’est autre que la récupération par le marché de la vigilance et la disponibilité martiale

Qui mieux que Jacques Lecoq peut nous montrer la voie (et la voix silencieuse!) du corps poétique

Lucien Lemaire

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.