Hippocoaching – développement des compétences professionnelles individuelles et collectives dans l’entreprise –

  1. Qu’est-ce que le horse coaching ?

L’hippocoaching (horse coaching ou equi coaching) est d’abord, et avant tout travail équestre, du coaching.

C’est-à-dire qu’il ne peut s’agir d’un exercice « dans le vide » mais, a contrario,  qu’il s’agit d’élaborer une demande, de clarifier des difficultés, d’élucider les besoins au regard du contexte professionnel , de fixer des objectifs, de les mettre à l’épreuve  dans un dispositif équestre adapté.

La confrontation au cheval est puissamment métaphorique et  introduit toujours des situations nouvelles qu’il faut savoir appréhender, comprendre et gérer comme tout manager est amené à le faire dans son contexte professionnel.

Le dispositif permet, par des expériences concrètes,  d’explorer et de développer,  entre autres, et sans exclusive, les capacités personnelles et relationnelles (la « présence » qui est une composante fondamentale du leadership, l’énergie, la confrontation à des situations nouvelles, les difficultés d’entrer en relation, la  confrontation à l’altérité, la capacité à se mettre en question, à intégrer des modes de fonctionnement nouveaux, à collaborer….), mais aussi la maturité collective d’une équipe de travail

Un tel dispositif,  générateur d’inattendu,  mobilise le manager et les équipes dans son « avoir à être propre » en le confrontant à l’altérité radicale de l’animal par une mobilisation corporelle qui aide puissamment à disqualifier, in fine,  toutes les tentatives de rationalisation possible.

Le processus peut être modulé en fonction des objectifs retenus avec le client.

  1. Objectifs et finalités

L’objectif est de mettre à l’épreuve concrète du dispositif de horse coaching les fonctionnements collectifs et individuels des managers  afin, de :

  • Développer leur leadership et leurs compétences managériales
  • Améliorer la cohésion de l’équipe, et dégager, au plus proche de l’expérience vécue, les pistes de progrès, individuelles et collectives, nécessaires à pour une meilleure performance.
  1. Le dispositif utilisé

Le dispositif général s’appuie sur des séquences alternées d’expériences « métaphoriques » (équestres et non équestres)  et d’élaboration  individuelles et en  groupe avec mise en perspectives par les coachs.

Il est utile de partir d’un état des lieux de l’entreprise cliente.

Pour ce faire, il est possible d’envoyer aux futurs participants un  questionnaire « d’état des lieux »  trois semaines avant le séminaire (voir annexe)   afin de recueillir un premier diagnostic. Ce diagnostic pourra constituer la plateforme  qui sera discutée  lors de l’ouverture du stage afin d’orienter le travail de chacun.

Les expériences équestres proposées sont graduelles afin que chacun s’habitue à la relation au cheval : d’abord individuelles ou duelles, elles peuvent, en fonction des objectifs retenus, devenir plus collectives en fin de stage.

Dans tous les cas chacun reste observateur de ce qui se passe pour les autres afin de pouvoir confronter les perceptions, croiser les points de vue pour une vision « stéréoscopique » des situations et des comportements.

Chaque séquence  est débriefée et élaborée en groupe avec l’aide des coachs.

En effet, chacune des  expériences proposées  « précipite », sous différents aspects,  toutes les difficultés du management des hommes.

Le schéma ci-dessous regroupe les principales caractéristiques du leader et du manager et leurs qualités propres.

Chacun des items est repérable dans une situation équestre. Chaque expérience peut être évaluée à travers cette grille de lecture.

Tout travail dans l’entreprise nécessite, de manière implicite ou explicite,   un système de coopération formel et informel qui implique  le plus souvent  la mise en place  d’espaces de responsabilité.

Le stagiaire va donc pouvoir expérimenter en même temps ces deux faces inséparables : recevoir des objectifs, éventuellement à clarifier et à contractualiser,  les décliner dans son champ de responsabilité (cheval, autres stagiaires…).

Il reviendra, donc, au stagiaire ou à l’équipe, comme dans la vie professionnelle de :

  1. Définir la mission et s’assurer qu’elle est comprise
  2. Contractualiser les objectifs
  3. S’assurer que les moyens, les ressources sont adaptés et que les personnes ont, ou peuvent acquérir les compétences suffisantes
  4. Motiver et donner du sens à l’action à exécuter
  5. Définir les modalités d’évaluation et de pilotage de l’action (quand, comment, avec quels critères)
  6. Définir les règles d’arbitrage et de décision
  7. Prendre les décisions nécessaires

Le travail avec le cheval (et encore une fois tous les exercices peuvent être utilisés) va permettre d’expérimenter ces principes à deux niveaux.

  • La mission que reçoit le stagiaire de l’encadrement (coach, autre stagiaire…)  : il devra s’interroger sur sa compréhension des objectifs, sur ses capacités à réaliser l’exercice, sur les moyens nécessaires, sur les besoins complémentaires de matériel, d’aide et de formation. Après évaluation des risques, il devra prendre les décisions nécessaires.
  • La mission qu’il va donner au cheval : le cheval comprend-il  l’exercice ? Est-il capable physiquement de réaliser l’exercice ? est-il dans les bonnes conditions ? le stagiaire  a-t-il fait le nécessaire pour être en relation avec le cheval ?  laisse-t-il le cheval s’exprimer ou intervient-il en permanence au risque de le lasser ? que fait-il en cas de désobéissance ? comment essaie-t-il de comprendre cette désobéissance (difficulté ou rétivité ?)… ?

La puissance de la métaphore saute aux yeux ! Il faut l’exploiter !

Pour ce faire, il faut construire une expérience dans  un dispositif,  qui peut se lire  selon deux modes d’interprétation :

  • Le sens déductif : Spécifier que l’exercice porte, par exemple,  sur la délégation, le leadership, la communication… et faire travailler le coaché ou le groupe sur les critères correspondants
  • Le sens inductif : programmer un exercice avec une finalité quelconque (il en faut une !) et demander au coaché (ou au groupe) d’analyser a posteriori les différentes compétences mobilisées par l’expérience.

Le choix est question de contexte ! Mais la  deuxième  manière est plus puissante : il s’agit d’apprendre par l’épreuve, d’apprendre à apprendre!

Lucien Lemaire

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