
En 563 avant Jésus Christ naquit, au Népal, le Prince Siddhârta. Son père, le roi Shuddhodana et sa mère, la reine Maya eurent à cœur de le préserver du spectacle de la souffrance. Il vécut tenu éloigné de tout contact avec le spectacle des vicissitudes de la vie, dans un lieu clos parfaitement protégé du monde extérieur. Pour lui, tout n’était que “luxe, calme et volupté”,
Un jour à l’âge de 29 ans intrigué, il voulut outrepasser les limites que ses parents lui imposaient, se fit conduire hors de l’enceinte royale et découvrit une autre réalité : celle du monde tel qu’il est.
Ainsi fut il confronté à la brutalité du monde : la maladie, la mort, la souffrance, la misère.
C’est à ce moment que, celui qui allait devenir le Bouddha Sakyamuni, fit le vœu de comprendre les causes de la souffrance et d’aider les hommes à la surmonter. Il partit pour de longues années sur les routes s’adonnant à des expériences diverses : ascèses, mortifications, méditation… avant de trouver la vérité, la voie du milieu, sous l’arbre d’éveil.
Qui mieux que l’histoire de Bouddha peut nous faire comprendre que la souffrance est d’emblée et toujours au cœur de l’homme : il ne sert à rien de cacher la poussière sous le tapis. C’est en assumant la question, en la prenant à bras le corps que Siddhartha est devenu Bouddha!
Car l’homme, c’est son destin, arrive sans avoir rien demandé, dans un monde qu’il n’a pas choisi. Il découvre qu’il est mortel et que, désormais, il doit faire face à la finitude.
« Amor fati », non seulement accepter mais aimer son destin, tel est, pour Nietzsche, la grandeur de l’homme.
Son destin, c’est aussi « d’être avec » : il est d’emblée confronté à l’altérité. L’autre, toujours le questionne dans son irréductibilité essentielle. L’autre le construit et se construit dans cette double confrontation qui ne s’achève jamais.Car toujours l’autre outrepasse ce que je peux connaitre de lui.
Voici, donc, la condition première de toute vie humaine : la facticité (à entendre ici comme le fait d’être jeté dans un monde et non dans le sens de la duplicité !).
Sa grandeur d’avoir à être humain, se joue à ce moment précis : il a « à être, » c’est à dire à choisir sa propre vie à partir de ce qu’il est toujours déjà : soit fuir dans l’étourdissement du bavardage, du divertissement, de la curiosité, soit s’assumer en propre comme destin singulier face à la mort qui le confronte à l’impensable.
« l’humain c’est ce qui résiste à cette fatalité biologique ou économique » Roland Gori
Malgré toutes les cellules psychologiques, malgré les « Happyness Officer », malgré les slogans sur le bien-être au travail, le réel finit toujours, un jour ou l’autre, par faire irruption : licenciement, conflits, harcèlement, maladie, décès, séparation, vide existentiel. La solitude s’impose alors face à un monde qui ne fait plus sens. L’absurde se dévoile en particulier, sous la tonalité de l’angoisse (Heidegger conférence « qu’est ce que la métaphysique », 1929, traduction Roger Munier) .
C’est bien souvent cette angoisse (parfois sous forme de la nausée) qui convoque l’homme à assumer son être en propre.
Vouloir l’anesthésier, c’est le priver, dramatiquement, pris qu’il est dans les filets du quotidien, d’un appel à être.
Ainsi tous ces dispositifs à la mode qui laissent croire qu’il s’agit uniquement d’un problème de gestion, gestion des émotions, gestion des conflits, gestion managériale, gestion de son âme comme une entreprise…, sont, bien évidemment des leurres, des leurres pernicieux…et ces leurres ont une fonction, une fonction de dissimulation, une fonction idéologique…
Car de quoi est-il question, in fine ? d’améliorer la performance de l’entreprise et voilà introduite la dissymétrie originaire ; l’injonction au bonheur, au bien-être est orientée vers une direction dont le collaborateur n’est pas maître à savoir les objectifs de rentabilité et de performance de l’entreprise, objectifs dont la définition lui échappe structurellement.
Voilà bien l’une des définitions possibles de l’idéologie : un discours à prétention universelle (tout se gère pour être plus performant, there is no altenative) qui vient dissimuler la structure fondamentalement inégalitaire des rapports sociaux. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bénéfices secondaires…mais ils sont fondamentalement secondaires face à l’exigence d’avoir à s’approprier sa propre vie !
Les psychanalystes nous mettent aussi en garde contre la toute-puissance, le déni de la castration qui ouvre à des pathologies lourdes aussi bien individuelles qu’institutionnelles…Il est vrai que la lucidité est douloureuse : Kierkegaard ou Heidegger sont là pour nous rappeler que l’angoisse est sans doute le moteur souvent incontournable pour prendre sa vie en main.

Il faudrait analyser plus finement les soi-disant générations w, x, y, z…au regard du déni de la castration et des symptômes sociaux qu’elle produit : fuites, passages à l’acte, addictions, zapping permanent, intolérance à la frustration, hyper consommation…
Dieu merci, le marché est là pour nous aider, puisque, 15 jours après le deuil d’un être cher, si vous êtes encore triste le DSM V vous classe dans les déprimés. Il ne vous reste plus qu’à vous faire traiter !
Voilà la main invisible prête à prescrire !
Il faut quand même avoir des œillères (comme les chevaux de trait !) pour ne pas voir que la violence sociale et politique généralisée monte en intensité au même rythme que les berceuses lénifiantes dans l’entreprise. Les gants de velours de nos sociétés policées ne sont que des caches sexes qui ne dissimulent pas grand-chose.
Car même la spiritualité se trouve récupérée par le vertige utilitaire : méditez pour être mieux, plus efficace, moins malade dévitalisant ainsi irrémédiablement l’expérience du radicalement nouveau à laquelle nous appelle le Zen, Maitre Eckhard, le yoga, la vie contemplative en général…Car, le silence, le détachement, la simplicité… ne font ni vendre, ni produire ni consommer.
Comment dès lors être authentiquement « avec » pour penser subversivement ensemble , c’est à dire en véritable créateur?
Intelligence collective et illusion groupale
Il n’y a pas si longtemps, je participais à un word café plutôt bien préparé et bien animé. Chaque table avait à travailler une question et le processus se déroulait gentiment, sans anicroche, dans la béatitude d’une bonne conscience partagée « Ah ! qu’est-ce qu’on travaille bien ensemble ». Las ! vint le fauteur de trouble pour contester l’objectif même de la table où il opérait avec une vision stratégique, plutôt intéressante d’ailleurs, bousculant l’ordre policé et ronronnant du parfaitement maîtrisé.
Il n’a guère fallu longtemps pour que les masques tombent et que le trublion soit montré du doigt…
Qu’il soit bien clair que ce n’est pas une mise en cause du travail spécifique de ce groupe là mais le symptôme du déni que je dénonçais plus haut et de la méconnaissance des violences réelles qui travaillent, en retour les groupes.
Qu’on l’appelle conduite du changement, coaching d’équipe, coaching d’organisation, team building la plupart des dispositifs formels à la mode sont délibérément utilisés pour masquer la réalité fondamentale des tensions profondes qui travaillent les équipes.
Comment dés lors parler d’intelligence collective ?
Souvent le travail en groupe commence dans une certaine euphorie favorisée par les promesses marketing des panoplies méthodologiques convoquées en fanfare.
Si l’on installe un travail dans la durée au-delà du « one shot » de la grand-messe annuelle, il y a fort à parier que résistances, inerties, passages à l’acte, conflits vont faire leur apparition et que le plus de méthode avec lequel les animateurs sont tentés de répondre va conduire à des impasses : le conformisme de l’insignifiant ou les fuites généralisées dans des attitudes groupales défensives.
Souvent les débuts d’un groupe ressemblent à un roman à l’eau de rose : « tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil » ! Quel bon groupe nous formons et quelle chance j’ai d’y participer !
Ce phénomène, que la réalité ne manquera pas de rattraper, est repéré par Didier Anzieu comme le fantasme du « bon » groupe ou illusion groupale.
Ce phénomène n’est pas anecdotique. Il constitue une défense collective contre des peurs archaïques.
Il a une quintuple fonction dans le groupe:
- par la construction d’un moi idéal commun à tous les membres , maintenir l’unité du sujet devant les menaces de morcellement,
- échapper à la menace de perte d’identité générée par la confrontation des désirs,
- instaurer une idéologie égalitaire protégeant les narcissismes individuels,
- évacuer les négativités vers l’extérieur du groupe (clivage),
- provoquer un état de régression confortable
L’illusion groupale est un moment de la vie du groupe mais non seulement il ne constitue pas le tout du groupe mais il est la marque de la résistance à un travail sérieux, un travail dans lequel s’engage celui qui parle.
L’enjeu, j’espère qu’on l’aura compris, est de privilégier à la fois l’unité et la protection narcissique de chacun au détriment des positions individuelles et de la richesse des résultats…mais tout cela n’a qu’un temps. Chassez le naturel et il revient au galop.
La paix est achetée par le consensus. Que peut il bien en être de la suite?
W.Bion (1) voit dans les difficultés du groupe la peur et le refus d’apprendre de l’expérience (i.e : d’apprendre à apprendre, de se mettre en risque…). La difficulté, pour chacun, est d’être adulte, c’est-à-dire d’assumer sa place (ses idées, ses convictions…) dans une tension entre deux dangers : être absorbé dans le groupe (la fusion, le « tout avec ») ou se couper du groupe (l’exclusion, le « tout contre »).
Pour les participants, ces deux dangers génèrent des fantasmes dévastateurs et produisent, pour s’en défendre, une culture groupale spécifique mobilisant (à l’insu de ses membres) des dynamiques collectives repérables pour peu que l’on soit capable de s’extraire du maelstrom groupal .
Ainsi tout groupe travaille rationnellement au niveau conscient, le groupe de tache, mais moment, il est travaillé en profondeur par des fantasmes puissants relevant des mises en jeu identitaires, le groupe de base. La dynamique du groupe constituant l’imbrication permanente de ces deux niveaux.
Bion amène, ici, quelque chose de fondamental : un groupe a une vie propre irréductible à la somme des individus qui le composent. Cette vie est faite de transitions plus ou moins rapides entre des états, des fantasmes et des comportements groupaux, qui ont pour vocation de maintenir l’unité du groupe face aux menaces imaginées.
Il organise alors sa résistance en mobilisant trois attitudes de base qui peuvent ou s’installer durablement ou se succéder en fonction de son état. Le leader, l’animateur sont « pris » en masse (en nasse ?) dans cette dynamique inconsciente.
Elles incarnent à la fois une forme de résistance du groupe à sa dynamique interne et une tentative pour conserver son unité.
D’une certaine manière, elles véhiculent à un moment donné l’opinion commune, unanime et anonyme du groupe.:
- elles s’incarnent à ce moment là dans le « contenu » de la mentalité groupale
- elles s’expriment sous forme d’impulsions émotionnelles, émotions intenses d’origine primitive exprimant les fantasmes du groupe, de type magique (toute puissance)
- elles sont irrationnelles et possèdent une puissance qui s’impose dans le comportement du groupe
- elles sont inconscientes et souvent opposées aux opinions conscientes et rationnelles du groupe
Leur objectif, on l’a déjà souligné est l’évitement de la frustration de devenir adulte dans un processus d’apprentissage par l’épreuve qui peut fantasmatiquement menacer l’identité de chacun au sein du groupe.
Ces modes de fonctionnement caractéristiques sont :
- L’attaque/fuite: réactions instantanées et collectives pour le combat ou la fuite quand le groupe est (fantasmatiquement) en danger. Rien n’est plus courant que de se choisir un ennemi à l’intérieur ou à l’extérieur du groupe.
- La dépendance: réaction unanime de dépendance à l’égard d’une personne, souvent l’animateur, ou d’une idée, considérée sans examen comme toute puissante et à qui sont laissés toutes les directives
- Le couplage: les attentes inconscientes de tous les participants se dirigent sur deux participants en interaction verbale comme s’ils engendraient l’espérance d’un avenir mythique (l’espoir est la tonalité de base de cette hypothèse).
Chacune de ces attitudes génère des réactions particulières du groupe dans lesquelles l’animateur est impliqué (comme bouche nourricière, ennemie ou prophète) et, qu’il se moule ou non dans l’attitude, il est sommé de rendre des comptes. il arrive, alors, parfois, comme j’ai pu m’en rendre compte récemment, que le leadership soit déléguée à la personne la plus malade du groupe.
Pour faire grandir le groupe, l’animateur n’a pas d’autres choix que de dénoncer habilement (sinon gare aux attaques destructrices) le fonctionnement du groupe.
Nous ne pouvons ici décrire la dynamique, normale ou perverse, des différentes attitudes.
Ce qu’il nous faut retenir de fondamental, c’est que le groupe est animé de comportements propres, repérables et qui constituent aussi un bras de levier pour le rendre un peu plus lucide et adulte.
Je me suis attardé assez longtemps sur cette dynamique propre car il est important de comprendre que les hommes ne sont pas complètement maîtres en leur demeure mais qu’un niveau d’élucidation est toujours possible et permet de travailler en profondeur à libérer les énergies immobilisées dans les systèmes défensifs.
L’intelligence collective ne peut pas faire l’économie du travail à ce double niveau, groupe de tache, groupe de base, sauf à produire de l’eau tiède.

Intelligence collective et dynamique institutionnelle:
Jusqu’ici, J’ai réduit sévèrement l’intelligence collective au travail en groupe qui n’en constitue que l’un des niveaux élémentaires.
Les groupes ne vivent pas en état d’apesanteur dans l’entreprise. Ils sont partie prenante de dynamiques diverses dont la maîtrise leur échappe. Dans ces condition, l’intelligence collective devrait impliquer bien évidemment le niveau institutionnel, ses dispositifs de régulation, d’organisation et de pilotage. Et c’est à ce niveau-là qui se cristallise dans la culture managériale, que réapparaît la division du travail.
Tous les dispositifs de conduite du changement, d’une manière ou d’une autre, s’appuient sur cette coupure il y a ceux qui travaillent sur le « quoi » et le « pourquoi » et ceux qui travaillent sur « le comment ».
Voilà un autre niveau d ‘aliénation et Ici aussi, aucun travail sérieux ne peut se faire dans le déni.
Seule une implication, multidimensionnelle et permanente, dans les processus instituant, d’acteurs hétérogènes peut conduire, mais cela a un prix, à l’émergence d’un véritable collectif (J.Oury- (2)) unique base sérieuse pour l’intelligence du même nom. .
Pour le dire autrement, Si l’on veut sortir du gadget, c’est-à-dire du dispositif purement idéologique avec sa fonction de leurre, qui n’a qu’un temps au demeurant même si celui-ci peut se révéler assez long, l’intelligence collective n’a de sens que dans la mise en place au sein de l’entreprise de dispositifs collectifs où s’élaborent sans tabou toutes les décisions qui la concernent bousculant et la hiérarchie et les us.
Pas sûr (c’est un euphémisme) que les entreprises y soient prêtes car le prix à payer est un changement radical de paradigme.
Mais « là ou croit le péril, croit aussi ce qui sauve », la crise écologique (au sens large) majeure à laquelle nous sommes confrontés pourraient nous y contraindre.
Dans ce texte à la fois long (pour les réseaux sociaux) et trop court (pour développer l’analyse), j’ai voulu montrer que pour être prise au sérieux, l’intelligence collective ne doit pas être un simple slogan mais se confronter activement aux différents niveaux d’aliénation qui travaillent le collectif: l’inconscient, le langage, l’organisation du travail dans la division des taches.
Il y faut à la fois une grande lucidité et un grand courage. cela commence par la dénonciation des illusions à la mode et la compréhension de leurs enjeux idéologiques.
(1) W.BION:
« La figure de Bion, principal disciple de Mélanie Klein, est celle d’un grand penseur du mouvement psychanalytique. Revenant à la source des premiers grands travaux de Sigmund Freud (1895, 1900, 1911), son principal mérite est d’avoir développé, selon l’ensemble de leurs conséquences et dans une perspective d’une remarquable originalité, l’esquisse qu’ils contiennent d’une conception métapsychologique des processus de pensée. Par ailleurs, Bion articule ce modèle renouvelé de l’appareil de pensée à des vues alors très nouvelles sur les mécanismes de la psychose (Freud, 1911), aussi bien que sur le fonctionnement des groupes (Freud, 1921). À cette fin, il convoque, à l’appui d’une théorie rigoureuse et profonde de l’« observation psychanalytique », un vaste éventail de connaissances impliquant la philosophie (D. Hume, E. Kant), l’épistémologie (H. Poincaré), l’histoire de l’art et des religions, la physique, la logique et les mathématiques…. » – Source – Encyclopedia Universalis – 2017
(2) JEAN OURY
« Jean Oury naît le 5 mars 1924 à Paris. Son père était ouvrier polisseur chez Hispano-Suiza. Il passe son enfance à La Garenne-Colombes où il rencontre, en 1945, Félix Guattari, de six ans son cadet, qui fut l’élève de son frère Fernand, futur fondateur de la pédagogie institutionnelle. Cet enfant des beaux quartiers de la ville l’accompagnera dans l’aventure de La Borde. Il étudie la médecine et obtient une licence de physiologie générale. En 1947, il fait la connaissance de François Tosquelles et de Jacques Lacan. Il commence avec ce dernier une analyse en 1953 ; elle se poursuivra jusqu’en 1980. Il rejoint Tosquelles à l’hôpital de Saint-Alban en Lozère, berceau de ce que Georges Daumezon, en 1952, nommera « psychothérapie institutionnelle » pour désigner le mouvement qui s’est amorcé dans les années 1940, par la rencontre de la psychiatrie avec la psychanalyse : pour soigner les malades, il convient de soigner d’abord l’hôpital. Après deux ans passés à Saint-Alban mais « valant bien vingt ans ailleurs », lui dit Tosquelles, celui-ci l’envoie en 1949 prendre la direction de la clinique de Saumery, près de Blois. Oury appellera ce séjour son « huis clos » tant il sera décisif. Un conflit avec les propriétaires, opposés à des travaux de réaménagement qu’il considère urgents, le jette avec ses patients sur les routes du Loir-et-Cher. C’est alors qu’il découvre, le 3 avril 1953, le château de La Borde, à Cour-Cheverny, où il fonde la clinique qu’il dirigera jusqu’à sa mort, le 15 mai 2014. »
Source-Encyclopedia Universalis – 2017
Bibliographie :
Avron, O. (2012). La pensée scénique. ERES.
Pour comprendre les groupes : effet de présence et pulsion d’inter liaison . Un ouvrage de référence sur le psychodrame et les groupes analytiques par une grande dame de la psychanalyse. Bion sans peine (ou presque 😐)
Bion, W. R. (2002). Recherche sur les petits groupes. PUF.
Bion, W.-R. (2003). Aux sources de l’expérience. PUF.
Debord, G (1996). Commentaires sur la société du spectacle
Gori, R et Sauret, MJ. (2011). La Folie Évaluation : Les nouvelles fabriques de la servitude
Heidegger, M (2016). Les concepts fondamentaux de la métaphysique, Gallimard
Heiddeger M (Traduction Martineau) (1985). Etre et Temps, Authentica (hors commerce)
Kierkegaard, S (1990) Miettes philosophiques – Le Concept de l’angoisse – Traité du désespoir, PUF
Lacan, J (2004), Le séminaire, livre 10 : L’angoisse, Seuil
Marx, K. (1999), Manuscrits de 1844, Flammarion
Oury, J. (2005). Le Collectif : Le Séminaire de Sainte-Anne. Champ Social éditions.
A lire par tous ceux qui veulent faire du coaching d’équipe : Le collectif comme mise en question permanente du désir et de l’aliénation.
Oury, J. (2012). L’Aliénation : Séminaire de Sainte-Anne, 10e année. Galilée
Vaneigem, R (1992), Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, Gallimard