
Médiations et dispositifs de médiation
“L’art ne rend pas le visible, il rend visible” (Paul Klee)
Qu’est-ce qu’une médiation ?
L’idée de la médiation est de transférer la problématique amenée dans un autre dispositif que le dispositif orthodoxe, afin de créer un décalage autorisant la reprise d’un processus de pensée qui permette de voir autrement la situation.
Pendant notre pratique, il n’est pas rare de constater que l’accompagnement patine, il tourne en rond presque au sens propre.
Ça boucle : la situation à dépasser se présente, encore et encore et ne se représente pas, c’est à dire avec toute la distance nécessaire pour la penser, en tout cas dans ce contexte-là, avec ce coach là, ce qui permettrait d’ouvrir un travail :
- Soit que la personne se sente impuissante, « je ne peux pas », soit qu’elle se sente incapable, « je ne sais pas »,
- Soit que sa difficulté propre ou son rapport au coach la perturbe, « je ne veux pas »,
- Soit, encore, qu’elle se trouve confrontée à des valeurs qui ne sont pas les siennes « on ne doit pas ».
L’impossibilité de dépasser ces freins marque le plus souvent une fragilité identitaire, un manque à être, qui renvoie, parfois, à des traumatismes infantiles ou le plus souvent, dans le coaching, à des expériences de débordement où la personne n’a pu faire face à l’intensité des excitations à gérer, laissant s’installer une compulsion à répéter l’expérience pour tenter de la maitriser ou, a contrario, de la fuir pour l’éviter.
En remettant en jeu ses affects dans un dispositif protecteur, démilitarisé, elle pourra les rejouer afin de s’ouvrir à d’autres possibilités de sens.
Ces dispositifs sont précisément des dispositifs de médiation.
Quelles peuvent être ces dispositifs ?
D’abord, ce sont toujours des dispositifs qui doivent faire lien avec la situation amenée et qui doivent s’inscrive dans des activités valorisées comme créatrices de lien social ou culturel. Car il s’agit de réparer les accrocs de la toile qui fait monde : il s’agit avant tout de retisser des liens.
Pour être médiateurs, ces dispositifs devront impliquer, en même temps, différents niveaux de mobilisations, en particulier motrices.
En effet, Il s’agit de pouvoir impliquer, avec le dispositif médiateur, l’objeu (Francis Ponge) toute les dimensions sensorielles, pulsionnelles, motrices à partir desquelles une greffe de sens va pouvoir réinjecter du symbolique.
On peut, à la suite René Roussillon, proposer une typologie des dispositifs médiateurs
- Des dispositifs artistiques (centrés sur l’expression)
- Des dispositifs institutionnels ou sociaux (groupe de régulation, groupes d’amélioration continue…). Il n’en sera pas question dans ce texte.
- Des dispositifs analysants centrés sur le transfert et les mécanismes de défense (psychodrame, dynamique de groupe)
Certains dispositifs, comme l’equicoaching (un prochain article), peuvent relever à la fois des dispositifs artistiques et des dispositifs analysants.
On serait tenté d’évoquer le coaching à médiation corporelle. Ce serait oublier que tout coaching engage forcément le corps à commencer par le langage, qui comme le soulignait déjà Marcel Jousse, s’étaye sur schèmes sensori moteurs : quand je parle, c’est tout mon corps que je mobilise.
Que dans le monde de la technique le corps soit réduit le plus souvent à un cerveau abstrait et à la production de neuro médiateurs, voilà qui marque bien un naufrage dont nous n’avons pas fini, et pas que dans l’accompagnement, de payer le prix. Cela s’appelle le nihilisme : voir les hommes comme des choses ou/et contraints pardes processus formels.
Fonctionnement performatif-fonctionnement éthique
J’ai introduit dans mon ouvrage (Lemaire, 2021) la distinction entre coaching performatif et coaching éthique.
Comment cela se caractérise t-il dans les dispositifs de médiation?
Le coaching performatif :
- Orienté solution, va centrer le travail d’accompagnement pour répondre aux objectifs de l’entreprise, ceux négociés par le donneur d’ordre. La finalité implicite est l’adaptation du collaborateur. Le coach va s’attacher, dans le dispositif de médiation, à interpréter le résultat comme une projection, par exemple, plutôt que d’ouvrir la voie à l’élaboration personnelle du client.
- Le mot clé est interprétation.
Le coaching éthique :
- Il va simplement garantir le cadre qui permet au client l’utilisation du medium. Le coach éthique s’intéresse plus au processus de mise en forme qu’au résultat obtenu.
- Le coach est le facilitateur du déploiement des « représentations imaginaires symboliques ».
- Le mot clé est « éveil à soi » (Nishida)
En résumé, dans la médiation éthique :
- L’objectif est d’ouvrir “l’ontogenèse en marche de la personne” (JP Klein):
- La symbolisation prime la conscientisation (inconscient versus conscient)
- Le com-prendre prime la compréhension (l’introjection versus la rationalisation)
- L’intuitif prime l’explicatif (le surgissement, l’étonnement versus l’explication)
- Le sentir sur le perceptif
Les médiations artistiques
L’œuvre comme éthique
“La peinture, c’est un œil, un œil aveuglé, qui continue de voir, qui voit ce qui l’aveugle.” BramVan Velde
Dans le précèdent paragraphe, nous avons évoqué les dispositifs de médiation d’une manière générale.
Le plus souvent, le support de médiation consiste en une activité « artistique ». Ces activités sont diverses. Elles peuvent aboutir à une œuvre pérenne, peinture, sculpture, modelage, poésie ou s’actualiser dans une construction éphémère, comme dans l’art vivant, théâtre, clown, improvisation qui culmine dans la mise en acte et s’évanouissent une fois l’œuvre interprétée.
- La première catégorie s’inscrit plus facilement dans l’histoire puisque les œuvres successives dessinent une trajectoire repérable.
- La seconde laisse des traces qui continuent à cheminer dans l’après coup, dans la mémoire où le remaniement est silencieux.
Dans la suite, nous ne nous attarderons pas sur cette distinction. Ce qui va nous concerner maintenant, et ce mot n’est pas à prendre à la légère, c’est à la fois la genèse de l’œuvre et le cheminement que met en place l’artiste.
Œuvre et coaching éthique :
Un petit retour à notre commencement, c’est ça le cercle herméneutique, qui va ouvrir à de nouvelles dimensions.
Qu’est-ce que l’éthique pour Aristote ? faire de sa vie une œuvre, développer son être en propre.
L’œuvre est, donc, au cœur du coaching éthique : pour le coach, il s’agit de mettre en condition la personne que l’on accompagne pour qu’elle s’ouvre à elle-même.
Et là, le processus artistique devient plus qu’une métaphore, il est le chemin qui permet de faire passer du monde de la représentation au monde intime de la personne.
Dire que le coaching éthique est un coaching artistique ou dire que le chemin de l’œuvre conduit au chemin vers soi sont quasiment deux manières de dire la même chose.
C’est, donc, tout naturellement, que l’on en vient à l’utilisation d’une activité « artistique » pour relancer une dynamique d’autocréation de sa propre vie.
L’objectif du coaching éthique ?
Ré ouvrir son client à la possibilité de sa propre vie.
En quoi l’art peut-il nous aider ?
Il nous faut aller un peu plus loin afin de cerner la nature de cet étant si particulier : l’œuvre d’art.
Existence, crise et création (Maldiney)
« L’art est l’éclair de l’Être »
Entre le monde de la mondanité et l’injonction d’avoir à être, essence de l’homme, qui est toujours ouverture inconditionnelle et pure possibilité, c’est, donc, l’être de l’homme que l’art , en tant que plus haute possibilité de la production humaine, interroge.
L’Art est rencontre entre un Homme et une œuvre. C’est dire si l’on se fout de l’histoire de l’art ou de la technique de l’artiste qui ne deviennent dans le rapport à l’œuvre que du bavardage érudit qui masque la plupart du temps l’essentiel.
« Un roman est comme un archet. La caisse du violon qui rend les sons, c’est l’âme du lecteur » (Stendhal)
L’œuvre d’art est toujours rencontre entre un Homme et une œuvre.
Je propose, à la suite de Maldiney, de partir du cas de la peinture. Ce qui me frappe dans tel tableau de Van Gogh c’est une tension qui me bouscule, qui m’absorbe, qui me bouleverse au-delà de tout discours. Cette tension, créatrice de forme, naît de l’architecture même du tableau dans les oppositions d’espaces, de couleurs, de matière. Cela n’a rien à voir avec ce que le tableau représente et ne recoupe aucunement les figures apparentes qui ne sont que des pretextes.
Cette tension créatrice de forme, c’est le rythme.
Le rythme questionne le temps comme tension, pulsation qui organise l’espace de la présence. Systole/diastole, le rythme n’est cependant pas cadence, mais justement ce qui trébuche dans la cadence pour échapper à la répétition mortifère et ouvre à partir d’un vide, d’un blanc, au radicalement nouveau.
Dit un peu simplement, la forme que fait surgir le rythme touche directement au cœur en court-circuitant le niveau conceptuel.
Elle fait surgir de rien un monde à neuf, irréductible à toute rationalisation du spectateur : la rencontre est un événement.
« Le réel est toujours ce qu’on n’attendait pas et qui, sitôt paru, est depuis toujours déjà là » nous dit Maldiney avec l’acuité de son style qui ouvre au cœur des choses.
C’est bien cette disponibilité à accueillir l’émergence du réel qu’il s’agit de favoriser dans les dispositifs médiateurs
La Gestaltung : de la pulsion à l’expression
La manière la plus originaire d’être au monde, c’est le sentir, le pathique, qui implique une disponibilité originaire sans enjeu : le trans passible.
Le processus « d’humanisation » va organiser le sentir par des traitements successifs jusqu’au niveau de la symbolisation : le sentir devient perception.
Ainsi le sentir doit trouver à « s’exprimer » : pour Hanz Prinzhorn, « Le besoin d’expression est inhérent à la vie psychique de l’homme. ». Le vouloir dire, le vouloir exprimer est une dimension si spécifique de l’être humain qu’ il en fait une pulsion à part entiére.
Dans le processus de création, c’est l’artiste, l’homme qui advient à lui-même et c’est ce processus-là qu’il nous faut favoriser. Mais ce processus n’est pas qu’un cheminement triomphal vers la liberté, il a ses impasses, ses embûches.
Son déploiement, Prinzhorn le nomme Gestaltung qui, stricto sensu, n’est autre que la forme en formation.

Dans le schéma pulsionnel représenté ci-dessus, il décrit 5 tendances distinctes dont la dialectique va ouvrir ou fermer la question de l’élaboration du sens, c’est-à-dire de l’œuvre comme forme et rythme.
La pulsion de jeu
C’est le couplage structurel de l’unité existante à son environnement qui ouvre le monde. Dans la pulsion de jeu, il s’agit du jeu libre de l’enfant, jeu sans enjeu sinon celui d’explorer son espace avec toutes ses charges et décharges motrices et émotionnelles. Ce sont les bases affectivo motrices de son monde que le sujet met ici en place. Ce griffonnage qui en est l’acte élémentaire persiste à l’âge adulte sous la forme d’une compulsion quand je suis saisi par un autre monde, pendant un coup de téléphone, par exemple.
Il s’inscrit, alors, quelque chose comme l’empreinte d’un monde commun possible, mais qui se cherche encore.
La pulsion décorative
La pulsion de jeu apparaît, donc, comme l’exercice sensori-moteur préalable à l’inscription sur un support. La pulsion décorative va se saisir de l’environnement qui maintenant fait monde, le mur de la caverne et son architecture tensionnelle, la toile et son vide, la feuille de papier et sa blancheur, pour y inscrire une présence humaine. L’œuvre contrairement à la figure n’épuise jamais le sens.
La pulsion d’imitation
L’homme apprend par imitation ou, plutôt, nous dit Marcel Jousse, par mimisme. Dès que l’imitation se ferme sur elle-même en boucle autistique c’est la répétition qui s’installe. C’est ainsi que la Gestaltung, la forme ornementale et l’imitation, peut s’actualiser en une image, une figure, explicative cognitive qui devient pure information et n’ouvre plus à aucune forme d’existence humaine, ou, au contraire, ouvrir à la signifiance qui jamais ne se referme sur une signification.
La tendance à ordonner
La mise en ordre, le regroupement en unités lisible, est la condition préalable à la création de sens.
Le besoin de symboliser
Enfin, la dernière pulsion consiste en une tendance à symboliser, à donner du sens, à mettre en mots. Nous avons, ainsi, à travers la Gestaltung, dessiné les étapes d’une dynamique des formes.
« L’espace d’expression n’est rien, une clairière vide qui ouvre à l’au-delà de l’étant : une déchirure, une ouverture » et c’est ce que doit rouvrir et préserver un coaching éthique.
Les médiations du corps vivant
Des pratiques centrées sur le corps
Parmi les « arts » médiateurs que j’utilise pour mettre en abîme les certitudes de mes stagiaires, je privilégie celles que j’ai eu l’occasion de pratiquer : le Buto et les arts du clown.
Si les deux sont d’une grande richesse, je dirai juste quelques mots sur le Buto sans doute moins familier au lecteur que le clown.
« Dans le Buto, on aimerait désassembler le corps. Se souvenir du commencement du monde. Se transformer en crapaud dans la chaleur de l’été. Ne pas être rangé dans la naphtaline comme un vieux vêtement, mais brûler, être bourré de poudre explosive (…. ) J’ai envie d’entrer dans un état de suffocation où nul ne s’est encore aventuré. »
HIJIKATA
J’ai rencontré le Buto, cette danse japonaise qui plonge aux racines de l’Être voici quelques années. D’abord, par le spectacle de Bartabas et Ko Murobushi, le Centaure et l’animal, où le dialogue de l’animalité et de l’humanité impose une densité de présence qui touche au mystère.
C’est pourquoi j’ai voulu expérimenter, avec Sumako Koseki, d’abord puis Atsushi Takenoushi, cet art fascinant, terriblement contemporain, mais qui plonge ses racines dans les arts gestuels japonais les plus traditionnels.
Explorer la mémoire telle qu’elle s’inscrit au plus profond de nos cellules, voilà le projet du Buto : non seulement la mémoire individuelle, non seulement la mémoire de l’espèce, de l’humanité, mais la mémoire de l’univers tout entier dont nous sommes l’aboutissement actuel.
Cette exploration ne peut être volontaire, elle « est » quand le danseur atteint la vacuité, cette ouverture absolue. Il devient alors le vecteur d’une énergie qui le dépasse.
Tous les exercices que l’on effectue, quand on s’adonne à cet art, sont des exercices qui visent à faire le vide, à se faire pur conducteur de l’énergie, du ki en fait pour etre moins réificateur.
« Danser c’est faire réaliser ce qu’est un être humain, c’est réfléchir sur ce qu’est un être humain, c’est sentir ce qu’est un être humain » Tanaka Min
En cela le projet est le même que celui des arts martiaux et irrigue, en profondeur et très concrètement, mon travail avec le « corps ».
J’y puise beaucoup d’idées d’expériences: se faire pierre soumise aux conditions de l’érosion, se faire végétal, algue dans la mer simplement ballottée par les courants, se faire animal, se faire embryon puis laisser vivre la naissance, suspendre son pas jusqu’à suspendre le temps pour que s’installe le grand silence, s’abandonner à la danse de l’énergie….
Voilà des pistes de travail qui engagent tout l’Être, tout l’Être en relation, tout l’Être dans ses fragilités, dans le dévoilement des « directions de sens » avec leurs fléchissements.
Nous sommes au cœur du coaching éthique.
Les médiations analysantes
Les dispositifs inter subjectifs
» la conquête de soi consiste en devenir autre et non pas revenir au même » (H.Maldiney)
Pour rappel, les dispositifs analysants, sont des procédés qui vont autoriser le travail sur le transfert et/ou sur les mécanismes de défense.
Dès lors qu’un groupe se préoccupe de son fonctionnement inconscient et met en place un dispositif d’élucidation, quel que soit par ailleurs la nature de ses outillages, il constitue de droit un dispositif analysant.
Le psychodrame constitue l‘un de ceux que j’utilise beaucoup, même si, et finalement surtout parce que, il est engageant.
Contrairement aux jeux de rôles qui figent les protagonistes dans contexte etroit et qui font les délices du coaching performatif, dans le psychodrame analytique, c’est la situation problématique qu’il s’agit d’explorer, dans toutes ses dimensions et sous toutes ses facettes, en la rejouant avec un ou plusieurs partenaires.
Le psychodrame analytique se révèle d’une grande utilité et se décline dans toutes les situations :pour le coaching individuel ou pour le travail individuel au sein d’un groupe pour lequel il trouve toute sa puissance.
Les dispositifs sont évidemment un peu différents dans chacun des cas, mais la démarche générale reste la même :
- Travail approfondi de la demande
- Choix de la situation à (re)-jouer
- Choix des partenaires :
- Dans le cas individuel, il n’y a qu’un partenaire possible le coach sauf à faire jouer les differents personnages par le coaché lui même
- Dans le cas du psychodrame de groupe, le choix se portera sur l’un ou plusieurs des membres du groupe (sauf le coach).
- La personne décrit minutieusement la situation et distribue les rôles
- La scène est jouée, l’animateur pouvant intervenir pour modifier la forme du dispositif
- Débriefing : retour de la personne concernée, des acteurs
- Mise en perspective par le coach.
- Il existe beaucoup de modulations et d’interventions possibles pendant le jeu :
- Il est possible d’intervertir les rôles entre la personne concernée et l’un des protagonistes (ou le coach en individuel) pour lui faire explorer un point de vue adverse
- En groupe, les spectateurs peuvent, à leur initiative, venir derrière l’un des protagonistes et se faire la voix de la conscience ; dire ce qu’il pense que l’acteur ne dit pas
- Il est également possible de faire dialoguer différentes parties de la personne entre elles. Il est alors important de la faire changer physiquement de place
….
Évidemment, il n’est pas question ici de faire une étude complète du psychodrame qui est d’une grande complexité et d’une grande richesse auxquelles on ne saurait rendre justice en ces quelques lignes.
Mais c’est un puissant mobilisateur de la subjectivité. Il surgit parfois l’inattendue et une vérité peut émerger de cet effet de surprise.
Je réserverai un prochain texte à l’equi coaching qui mobilise de fait toutes les facettes de la médiation
En guise de conclusion
Voilà une introduction un peu trop rapide et un peu trop simples aux médiations.
Ce qu’il faut retenir: il i est souvent plus économique et plus efficace de décaler la question amenée dans un environnement qui possède à la fois une qualité métaphorique suffisante mais aussi, pour ne pas trop coller à la situation, son poids d’incertitude pour permettre une ouverture à l’inattendu.
Dans cet exposé sommaire, j’ai du laisser de coté une direction d’élaboration. celle du travail de Winnicott sur le jeu, les espaces potentiels, les espaces transitionnels, la regression à la dependance. Relire le travail de la médiation à travers cette grille là est tres riche.Je le fais dans mon ouvrage (Lemaire, 2021)
Bibliographie :
ABRAM, J. (2001). Le langage de Winnicott. Paris: Popesco.
Klein J-P, (2014) Penser l’art thérapie, PUF, 379p
Lemaire L, (2021) La destruction de l’humain : panser ou repenser le coaching, EMS 312p