Ethique, travail et qualité

Ethique, travail, qualité, voici trois manières, peut être, de dire la même chose. En tout cas, trois notions  qui peuvent être pervertis  ou subvertis de la même manière.

Je peux en faire une abstraction qui ne fait plus sens dans ma vie concrète: la valeur d’échange, quantité abstraite, salaire,  qui  me  coupe de la  réalité vivante du travail, la morale comme code social,  conformisme,  la qualité comme norme, ensemble de procédures abstraite qui ne fait plus sens.

Le maître mot dés lors, c’est la conformité.

 On peut, aussi les considérer dans leur poids d’humanité : valeur d’usage qui rend au travail son intensité subjective, l’Ethique comme projet et échelle des valeurs que j’assume, qualité qualifiante qui me rend acteur d’un processus jamais achevé  de qualification et restitue au mot métier sa noblesse.

Le maître mot est  responsabilité.

L’enjeu n’est rien de moins que la question de l’existence : où je me fais  acteurs  de ma  propre vie et je me   fais projet, ou plutot densité de projet, pour eviter les tentatives de réification ou je me démets au profit d’une passivité, d’un comformisme que je dissimule dans le ressentiment, la curiosité, le bavardage

à nos choix !

Lucien Lemaire

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