Le monde de la quantité et de la gestion a réduit l’œuvre d’art à l’état de produit, échangeable, interprétable, situable dans une histoire, réductible à des explications plus ou moins savantes.
Or ce qui fonde le rapport à l’œuvre d’art, c’est l’étonnement; l’étonnement, cet étonnement des temps originaires de la philosophie et de la science, avant que le monde ne soit réduit au calculable, qui me saisit et m’ouvre un monde qui fait que je ne serait plus comme avant.
Maldiney déploie ici sa conception de l’art comme rencontre et de l’œuvre comme rythme.
Car toute vraie rencontre fait événement : elle m’arrache à mes certitudes pour faire surgir de rien un nouveau réseau de sens (dans toutes les dimensions de sa polysémie) .
Hors cette rencontre ouvre un paradigme pour un accompagnement qui ne soit pas du semblant.
Un texte fondamental…. désolé, ça ne tient pas en 45 signes!